Publié dans Société

Calendrier scolaire 2020-2021 - L’année achevée à la fin juillet !

Publié le mercredi, 14 octobre 2020

Désormais officiel. Le calendrier scolaire de 2020-2021 vient de sortir, suite à la validation de l’arrêté ministériel y afférent. « Ce calendrier se divise en 3 périodes, et non en trimestre. Une période peut être plus courte ou plus longue qu’un trimestre », explique Andriamiakatsilavo Raoniherijaona, Directeur général en charge de la pédagogie (DGP) auprès du ministère de l’Education nationale (MEN). Pour cette année donc, la première période se fera entre le 26 octobre et le 18 décembre, soit 2 mois et quelques, suivie par les vacances de Noël du 19 décembre au 3 janvier. Les élèves reviendront en classe le 4 janvier 2021 et ce jusqu’au 2 avril pour la 2è période. Celle-ci inclut les journées des écoles du 24 au 26 février et les vacances de Pâques, du 3 au 11 avril. Cette dernière pause scolaire a été écourtée d’une semaine, au lieu de 2, d’après le DGP. La 3è et dernière période de l’année scolaire se fera du 12 avril au 30 juillet 2021, soit plus de 3 mois. Les élèves auront une journée de pause le 13 mai, Ascension, et une autre le 24 mai, lundi de Pentecôte. Les grandes vacances auront lieu à partir du 31 juillet. « En tout, l’année scolaire 2020-2021 se composera de 37 semaines, dont une partie destinée pour les rattrapages du programme non achevée de l’année dernière », résume le DGP. Normalement, les élèves devraient passer 930 heures en classe, soit 27,5 heures par semaine. Ce n’était pourtant pas le cas l’année dernière, non seulement à cause de la suspension des cours liée au coronavirus mais aussi selon le calendrier fixé dès le départ.
Des organisations spécifiques
Effectif en hausse dans la plupart des établissements publics. La gratuité de l’éducation y a favorisée la ruée des parents vers les inscriptions. Par conséquent, l’effectif des élèves par classe pourrait nettement augmenter, d’autant plus que les infrastructures d’accueil restent limitées. Des organisations spécifiques pourraient ainsi s’imposer, à part le dispatching des élèves en groupes pour suivre les cours dans la matinée ou dans l’après-midi. Pour bon nombre d’établissements privés, cette répartition des élèves en groupes s’applique notamment pour le préscolaire et le primaire. « Nous avons pris cette mesure depuis la rentrée en septembre pour mieux respecter les mesures sanitaires, notamment la distanciation sociale. Les parents d’élèves en sont plus rassurés. Par contre, les élèves doivent quotidiennement faire des devoirs à la maison », nous confie la directrice d’un Collège privé sis à Bemasoandro Itaosy. Pour d’autres, les cours en classe se font 2 à 3 fois par semaine jusqu’à nouvel ordre. De retour en classe depuis quelques jours, la plupart des élèves des établissements privés s’attèlent jusqu’à maintenant aux rattrapages du programme non achevé l’année dernière. Le programme pour 2020-2021 débutera vers fin octobre ou au début novembre, selon les informations recueillies. Pour la majorité d’entre- eux, l’année scolaire prendra fin en juillet 2021.
Patricia Ramavonirina

Fil infos

  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

A bout portant

AutoDiff